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Notre corps abrite plusieurs micro-organismes appelés « microbiotes ». On en trouve au niveau de l’intestin (microbiote intestinal ou flore intestinale), de la peau (microbiote cutané), dans les organes génitaux (microbiote vaginal) mais aussi dans la bouche (microbiote bucco-dentaire).
Les nombreuses bactéries qui les constituent participent au fonctionnement normal de notre organisme et à notre bonne santé.
Le microbiote bucco-dentaire abrite une population de 700 espèces bactériennes différentes qui colonisent la surface des dents et les muqueuses buccales. Il est le deuxième plus abondant du corps humain après celui de l’intestin.
On peut dissocier cette population en deux sous-groupes :
Pour avoir une bouche en bonne santé, l’essentiel est de réussir à maintenir un équilibre entre les populations commensales et pathogènes du microbiote afin qu’elles puissent cohabiter harmonieusement.
Cet équilibre peut être menacé par de nombreux facteurs tels que l’alimentation (consommation excessive de boissons acides ou de sucres…), la cigarette, le stress, la prise d’antibiotiques ou une hygiène bucco-dentaire insuffisante. Une rupture de cet équilibre (on parle alors de dysbiose) peut avoir des conséquences importantes pour notre santé bucco-dentaire (caries, maladies parodontales : voir Lexique Bucco-Dentaire) mais également pour l’organisme de manière plus globale.
Les bactéries buccales peuvent effectivement rejoindre la circulation sanguine en présence de pathologies parodontales ou de lésions carieuses non traitées et engendrer des problèmes cardiovasculaires, favoriser le développement de maladies intestinales chroniques, etc.
L’hygiène et les soins bucco-dentaires quotidiens, associés à une alimentation équilibrée, restent les moyens de prévention les plus efficaces.
Par ailleurs, la salive agit comme un système de défense naturelle pour la bouche. Elle limite la capacité de fixation des bactéries et favorise l’élimination des bactéries en excès ou de bactéries non désirables.
La mastication de BUCCOTHERM Chewing gum sans sucres pendant au moins 20 minutes après avoir mangé ou bu permet par exemple d’activer la production salivaire. L’UFSBD* précise par ailleurs dans cet article que la mastication de chewing gum sans sucres participe à la lutte contre la maladie carieuse en nettoyant les débris alimentaires et en neutralisant les acides produits par les bactéries dans la bouche.
*Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire